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Контрольная работа на тему История и философия науки

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Les neuf formulations de la problématique de la peine qui marquent les différentes étapes de la constitution de l’« esprit objectif » sont éclairantes sur ce qu’entend Hegel par « réalité » de l’action. La conception éthique du droit provient d’une confrontation avec les théories jusnaturalistes et, notamment, avec la théorie kantienne du droit. Hegel refuse l’idée que le droit soit réductible à des principes de raison qui ne s’expriment que par des normes générales. Cela suppose que l’éthique soit en rapport spéculaire avec la réalité sociale et pratique de l’« Esprit », que le droit inclue tant la rationalité générale de la loi que la connaissance particulière des mœurs. Un principe du droit devient effectivement réel par l’action qu’il effectue. L’éthicité se constitue donc de plusieurs niveaux d’obligation dont le but est l’inclusion dans le corps social de la raison de l’autre. Nous tenterons d’expliquer la nature de l’action éthique par l’analyse de la peine, car c’est dans la justification de l’acte pénal que Hegel présenta le premier noyau de la notion dialectique de « dépassement ». C’est même dans la justification de l’action pénale que Hegel expose de façon systématique le principe capital selon lequel le droit n’est réellement juste que lorsqu’il se constitue comme un acte « reconnaissable » par le destinataire.

1) La notion dialectique de la peine

Hegel n’élabore pas véritablement une nouvelle théorie de la peine, mais une justification fondée sur la réalité éthique qui s’oppose soit à la théorie relative qui fixe le but de la peine dans la fonction de prévention du crime (punitur ne peccatur), soit à la théorie absolue qui fixe le but de la peine dans la rétribution du crime conforme à la loi violée (punitur quia peccatum est). L’une et l’autre, par l’attribution différente d’un caractère dogmatique à l’acte pénal, affirmeraient la restauration du droit comme la fin suprême de la justice. Hegel analyse la violation de la loi selon l’expérience vécue par la conscience individuelle et collective. Cela révèle que le droit pénal moderne a perdu toute référence à l’éthique, car il est réduit à un simple moyen de « contrainte » (DN 51 et 80-83) ou de simple application de la loi (N 276 et ss.). Comme pour Hegel le fondement du droit réside dans l’identité de l’homme, la violation d’une loi pose le criminel hors de la communauté juridique, mais il ne peut pas être banni de la communauté morale, d’autant moins si elle se reconnaît dans les valeurs chrétiennes. La tâche ultime du droit pénal est donc de garder le lien éthique même avec celui qui a brisé le lien juridique. Comment est-il possible d’établir une relation d’éthique publique avec celui qui s’est opposé à la société ? Ce problème, selon Hegel, doit être résolu d’une part sans nier au criminel la « dignité » de « personne » et d’autre part en élevant la « réconciliation » au rang de but ultime de l’acte de punir (P § 220).

Ce serait une erreur de réduire la critique du droit pénal à une question « locale » de la « philosophie du droit » de Hegel. Dans ce contexte, Hegel emploie le terme « dialectique » (SS 144) selon une signification de « dépassement » idéal des déterminations négatives du réel. Le jugement éthique est complet lorsqu’il inclut topiquement les points de vue de tous les acteurs du procès et lorsqu’il les dépasse par la compréhension du réel. Il faut comprendre la fin de la peine au-delà des limites restreintes d’une sanction commandée par la loi positive ou même par la morale. La critique hégélienne du droit sort génétiquement du contexte de sa double critique de la « positivité » – de la dogmatique théologique et de la dogmatique juridique – menée dans l’Esprit du christianisme. Plus que tout autre savoir, « le droit politique et le droit pénal » sont troublés par la

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